Itineraire Fetes Populaires et Rites

Janvier
Valguarnera
La fête de l’enfant de l’année.
Troina
Abbiata di Nuciddi.
Fevrier
Regalbuto
Carnival Street Food.
Barrafranca
Ruttura du pignattuni.

Mars

Valguarnera
M’braculi.
Leonforte
Les tablés de saint Joseph

Avril
Enna
La procession du vendredi saint: “les capuchonnés”.
Pietraperzia
Le Seigneur des bandes.
Dans toutes les municipalités
Processions pascales.

Mai
Aidone
La fête de Saint Philippe.
Piazza Armerina
La fête de la vieille zazza.
Juin
Troina
La kubaita.
Catenanuova
La fête populaire du blé.

Juillet
Enna
Notre Dame de la Visitazione.
Nicosia
La fête de la montagne.
Gagliano Castelferrato
La Procession du laurier.
Aout
Aidone
La fête de San Lorenzo.
Nicosia
La compétition del Palio.
Nicosia
La fête du mouton.
Piazza Armerina
Il palio des Normands.

Septembre
Calascibetta
La fête populaire du “Buonriposo”.
Villarosa
La fête des champs.
Octobre
Leonforte
La fête populaire du pêcher.

Novembre
Villarosa
La Fête “Saint-Martin”: l’Osteria sur la place.
Agira
Festival “Cassatella” et rues de saveurs à Agira.
Nicosia
Fête de l’olive et l’huile d’olive.
Decembre
Pietraperzia
La fête populaire de la “cuccìa”.
Barrafranca
La fête delle “nuvere”.
Valguarnera
La Precession “U pagghiarolu”.
Calascibetta, Nicosia, Centuripe, Agira
Nativité en direct.

Itineraire Histoire & Mythe

L’Histoire

L’entrecroisement fascinant de l’histoire, légendes et mythe définie les contours du début des établissements humains dans les campagnes d’Enna. On dit, en fait, que les Sicanes, hommes laborieux, fondèrent 1300 ans avant la naissance du christ les villes de Henna, d’Aidone et de Morgantina. Les autres villes, de nos jours faisant partie de la province, furent fondées par les Sicules survenues par la suite. Plus tard toutes les communautés, bien que le fort esprit nationaliste, furent colonisées par les Grecques, par les Arabes, par les Normands, par les Lombards, par les Souabes, par les Angevins et par les Espagnols. Au fil des dominations, des mélanges de peuples, des langues, des cultures et des différentes religions qui devient dans le temps un patrimoine culturel de grand prestige, malgré la souffrance de la population. Peu de rébellions, nombreuses les disettes et les maladies qui périodiquement décimèrent les populations. C’est là que prend naissance, favorite surtout par les Normands, l’acclamation des différents Saints protecteurs locaux. Il y eut un pullulement de Saints au nom desquels se développèrent des actes de véritable guérilla urbaine (G. Verga « La guerre des Saints »).

La Sainte semaine constitue l’expression plus décantée de la religiosité du peuple d’Enna, formellement les rites pascals remontent à ceux Espagnols mais en effet ils s’en différencient par la fougue et la ferveur traditionnelle liée à la culture populaire du lieu.

Le Mythe

Les premiers hommes parvenus dans la province d’Enna furent, vraisemblablement des troyens, qui fondèrent des villages, construisirent des routes et édifièrent des temples à leurs dieux. En travaillant la terre et en chassant, ils devinrent puissants et voulurent consacrer le rocher plus haut des « Monts de la laine » (les monts Héréens) à Cérès, déesse propitiateur des récoltes, honorée de tous les gens de Sicile. Autour des dieux naquirent les premières légendes sur les demi-dieux, sur d’étranges êtres moitié hommes moitié animales, sur les nymphes et les géants. La crédulité des gens et la fantaisie des poètes et des écrivains lièrent à chaque creux, à chaque rocher, pierre et à chaque source un mythe. L’arrière-pays devient ainsi le lieu du mythe et de la légende et enivre avec ses mystères de grands penseurs et voyageurs du passé : Cicéron, Goethe et Stendal et beaucoup d’autres. Mais le mythe par excellence est « le Rapt de Proserpine », fille de Cérès et de Jupiter, arrivé à Enna par œuvre de Pluton, dieu des enfers, qui en ouvrant les eaux du lac de Pergusa enlève la jeune fille en la chargeant fougueusement sur un carrosse trainé par quatre chevaux noirs. Cérès désespérément à la recherche de sa fille provoque la famine et la sècheresse, des cataclysmes et des inondations inattendues, en bouleversant l’écosystème. Un compromis résout le problème : Jupiter interpelé par la déesse, décide que Proserpine vive six mois avec la mère sur la terre et six mois avec le père, aux enfers. Du mythe de la naissance des saisons.

Itineraire Châteaux

Enna, Château di Lombardia

C’est un des plus importants châteaux médiéval existants en Sicile. C’était probablement la demeure du roi Sicane, époux de Déméter et père de Perséphone. Le château ayant des origines très anciennes, est une des plus belles forteresses de la Sicile. Ramené en vogue par les Souabes, adapté aux exigences du Roi Frédéric d’Aragon et ensuite abandonné par les Bourbons qui préféraient les villas du XVIIIe siècle aux austérités châtelaines (28 mille m2 de superficie sur vingt tours édifiées par les normands, aujourd’hui il n’en reste que quatre, dont une est la « tour pisane » qui fut nommée par les arabes  « tour des aigles »).

Enna, Tour de Federico

Edifiée sur commissionnement de Frédéric II d’Aragon entre 1300 et 1306. Constituée d’une grande et unique pièce forme en plan octogonale. La structure de maçonnerie en pierre entaillée est interrompue par la porte et par trois grands chambranles en pierre. L’entière architecture est conforme au style du ‘300 sicilien.

Piazza Armerina, Château Aragon

(XIVe siècle) lourd et imposant, en parfaites conditions parce qu’il a été plusieurs fois remanié pour en faire une prison.

Aidone, Château de Gresti ou Pietratagliata

Edifié par les normands, il fait corps avec la roche sur laquelle il est fondé, en haut sur un rocher. Défini « inexpugnable » par la tradition populaire, en 1411 il accueillit la Reine Blanche de Navarra. Au cours de la guerres des Vêpres, le château reçu la garnison française qui succomba durant le siège.

Pietraperzia, Château Barresi

Appelé aussi di Barresi, fruit de l’ouvrage de mains-d’œuvre islamique, donné par Federico II à la famille Barresi. Dans les derniers siècles il fut utilisé comme prison. De nos jours il est possible visiter toutes ses pièces.

Centuripe, Château de Conradin

Edifié au II siècle apr. J.-C., dit Château de Conradin, fortin de l’âge romain utilisé par Conrad Capace pour défendre Centuripe des Souabes.

Leonforte, « U Castiddazzu »

Dit «U Castiddazzu», celui-ci aussi utilisé pour défendre la ville des Souabes.

Itineraire naturaliste

La Foret de Pergusa

A 10 Km de l’agritourisme. Elle couvre une superficie de 135 hectares reboisés de plantes de pin, eucalyptus, cipres, frêne, orme et érable. Au dedans, dans des clôtures spéciales, elle accueille des exemplaires de faune autochtone rare, comme le porc-épic et le daim, et allochtone, comme le lama des Andes. La forêt domine le mythique lac de Pergusa. De la forêt, en montant le long d’un escalier naturel, il est possible accéder aux grottes préhistoriques.

Les lacs et les digues

A 3 Km de l’agritourisme, la province d’Enna est riche de lacs, la moitié des pêcheurs des passionnés de ski nautique. Les plus importants sont le lac de Pozzillo, celui de Ancipa et les contenances artificielles du Sciagnano, de Villarosa, les digues Nicoletti et Olivo. Lié au mythique “Rapt de Proserpine”, le Lac de Pergusa, à 10 Km de l’Agritourisme, a inspiré par sa beauté les poètes de l’antiquité. Sans émissaires et affluents, il reçoit l’eau exclusivement du ravinement pluvial. Emplacement d’étonnants phénomènes biologiques, comme la rougeur des eaux, a été défini “Lac de sang” c’est un important lieu d’arrêt et d’hivernage des oiseaux migrateurs. Le lieu est muni d’équipements sportifs.

Le Parc Ronza

Limitrophe de l’agritourisme. Zone verte gérée par le corps de garde-forestier. Jusqu’en 1950 étant la propriété de la famille Restivo, elle est devenue la destination privilégiée des naturalistes. Les promenades dans les bois d’eucalyptus, conifères et latifoliés consentent de rencontrer des daims, cerfs, sangliers et plusieurs espèces d’oiseaux. Tout près du parc on peut admirer les incroyables pierres anthropomorphes dénommées “pierres enchantées”, une sorte de  “cercle magique” que la fantaisie populaire a voulue attribuer à un sortilège qui pétrifia les protagonistes d’une danse sabbatiques. D’autres zones d’intérêt naturaliste sont les bois de Rossomanno et la Chênaie de Calascibetta.

Randonnées dans l’arrière-pays
  •  Château de Pietratagliata
  • Rossomanno- Grottascura- Bellia et Pietre Incantate
  • Parc Minier Floristella- Grottacalda 
  • Voie Sacrée, Château de Lombardia et Exloration œnogastronomique
  • Fundrò et la Via dei Mulini
  • Vieux Minier et Voie ferrées de montagne. Assoro
  • Montagna di Marzo et Lago Olivo
  • Monte Capodarso et Valle de l’Imera meridionale
  • Visite à Calascibetta connu pour Nécropole Realmese et le Village Byzantin

Itineraire Archéologique

Villa Romana del Casale – Piazza Armerina

Est située à 8 km de l’ agritourisme et représente le plus important témoignage romain en Sicile. Les fouilles, initiées en 1929, ont mis au jour une fastueuse villa Patricia bâtie entre la fin du IIIe et le début du IVe siècle apr. J-C., étendue sur trois niveaux sur une superficie de 3500 m2, composée de plus de 40 pièces artistiquement dallées en mosaïque polychrome. La Villa, déclarée par l’ UNESCO patrimoine de l’humanité, témoigne l’utilisation de la campagne en tant que centre de pouvoir et fondement de l’économie rurale de l’Empire d’Occident, pendant la période romaine.

Les fouilles de Morgantina – Aidone

A 4 km d’Aidone, 20 km de l’agritourisme , l’ancienne ville de Morgantina, est située dans la zone des monts Erei, représente une réalité historique d’un grand intérêt. Ses ruines, déterrées dès l’après-guerre par l’initiative d’archéologues suédois financés par le roi Gustave, et ensuite par la mission archéologique de Princeton dirigé par les Professeurs Siokwist et Allen, définissent l’image d’une collectivité qu a sut mûrir un rapport significatif de fusion entre la culture sicilienne et la colonisation grecque.

Pour «revivre » Morgantina il est opportun visiter le musée archéologique d’Aidone, là où est possible une lecture organique des pièces archéologiques fonctionnelles à celle de la ville. En entrant à Morgantina le long de l’ancien axe routier citadin on y rencontre, sur la droite, les édifices publiques : La Recca, le Gymnasium, le Bouleutérion, l’Agora, le Macellum, l’ekklesiasterion, le théâtre, dédié à Dionisio peut contenir 5.000 spectateurs, en tant que témoignage du niveau culturel de la ville. Et encore, le marché constitué de nombreuses boutiques et plus loin, les ruines du sanctuaire dédié à Déméter et à Perséphone, la «Maison du salut», la «Maison di Ganymède».

Les deux fours, les tuyauteries d’eau, la savante adaptation urbaine suivant le cours du terrain de colline et les restes des habitations dans la périphérie de la ville rendent témoignage quant à la consistance de la communauté de Morgantina et son degré de développement socio-économique.

Park minier Floristella – Valguarnera Caropepe

C’est un des plus important site archéologique industriel à l’échelle nationale. Un musée particulier en pleine air où est documenté la production du soufre maintenue continuellement de 1700 jusqu’en 1980. L’immeuble Pennisi di Floristella, édifié comme résidence saisonnière des propriétaires de la mine, est le cœur du Parc minier et il est considéré le monument de la tradition de la mine de soufre.

Montagne de Mars – Piazza Armerina

De l’Acropole vers le bas, Montagne de Mars, offre l’image d’une grande villes pré-grecque et romaine. Le site, construit sur les ruines d’un ancien village des autochtones, interagi avec toutes les cultures suivantes jusqu’à ce que le Moyen Age par la création d’ateliers artisanaux, les cimetières et les nouvelles colonies. Les fouilles ont permis aux bâtiments légers et murs grecque, romaine et byzantine. Le massif se trouve à 700 mètres et est situé au nord-ouest de Piazza Armerina, à quelques kilomètres de Bannata Masseria.

Zone Archeologique de “Cozzo Matrice” – Pergusa (En)

A 13 km de l’agritourisme, la zone de colline donnant sur la zone nord du lac de Pergusa a redonné les traces d’un habitat fortifié du VIII-VI siècle av. J.C. (période finale du cuivre), d’une nécropole avec tombes à chambre creusées dans la roche et d’un édifice archaïque situé aux alentours. On a repéré en outre de nombreux objets parmi lesquels des vêtements funéraires , aujourd’hui conservés au musée archéologique d’Enna.

Necropoles de Rossomanno – Piazza Armerina

A 3 Km de l’ agritourisme, les nécropoles de Rossomanno, ou plus précisément de Rocca Crovacchio, elles remontent, avec certaines traces de l’habitat, à l’âge archaïque. Au sommet de Rossomanno on trouve une construction de la période du moyen-âge.

Village Byzantine – Calascibetta

Un cadre naturel magique, une nature préservée et éditée par les humains, la preuve de la vie monastique byzantine dans la pierre, un berceau du christianisme au cœur de la Sicile: C’est le village byzantin de Vallone Canalotto, située à quelques kilomètres de Calascibetta.
Le rocher de la ville porte les marques gravées dans les majestueuses falaises de grès, la présence d’anciens habitants consacrés au culte chrétien, deux oratorios sont le plus clair témoignage. Lors de la visite se réunit une première grande grotte qui témoigne de l’autonomie complète du noyau cénobitique, à l’intérieur d’une meulière pour la production d’huile et du vin, dans les murs creusés nombreux niches pour loger les outils utilisés dans le processus de production.
En chemin, vous découvrirez un environnement sacré: un oratoire, se compose au total de trois grottes, dont le premier était réservé pour le culte et montrent dans les petites murs de niches pour loger les lampes illuminant la caverne. D’un grand intérêt est la prétendue columbarium, réponse architecturale utilisées dans funéraire l’Empire romain; en fait des niches, abritaient les vases, depuis longtemps à tort considérés comme des « épices », car on estimait que les navires abrités contenant des épices. En dehors de ces environnements une piscine rectangulaire, probablement utilisé pour effectuer les rituels du baptême et en arrière, la jolie vallée du Morello du lac éponyme.
En continuant la visite que vous venez à la sainte meulière à différentes tombes de la grotte artificielle (la période préhistorique), par chambre (période de grec Archaic), arcosolium et fossette (époque romaine et de l’antiquité tardive), encore visible dans l’architecture original ou transformé et adaptés aux différentes utilisations par les populations locales au cours des siècles.
Ce site est un endroit idéal pour s’installer et mener une vie prospère, il a également été incluse par les Arabes, qu’il fit preuve de leurs compétences techniques en génie hydraulique creuser un tunnel souterrain « qanat » à partir de laquelle l’eau passe en perpétuelle des parois recouvertes de pédalé.
Plus d’une randonnée, une visite du site archéologique Canalotto Vallone est une expérience sensorielle: la quiétude rassurante de ces lieux est interrompue que par le coassement des grenouilles, le chant des cigales et le bruissement des feuilles des chênes majestueux. Une végétation riche et variée agrémente la vallée de mille odeurs, particulièrement pour la présence de quelques variétés d’herbes, même adoperate dans la cuisine locale.